Chaque chapitre de « Tout à gagner » était un enseignement. Il y avait une résonance incroyable avec ma réalité de ces dernières années. Ce livre semblait écrit pour moi, pour me rappeler que d’autres ont arpenté des chemins similaires, rencontré des écueils apparemment insurmontables mais ont réussi à braver la tempête avec Christ dans leur barque et même à entrer dans l’histoire.
La première révélation qui m’a frappée dans le livre est celle des pieds sans chaussures. Vous connaissez peut-être ce passage où Dieu demande à Moïse de retirer ses chaussures pour s’approcher du buisson ardent. Je ne me souviens pas avoir déjà entendu une explication comme celle que j’ai vue dans ce livre.
Pour les auteurs, le fait de retirer ses chaussures n’est pas lié d’abord à la sainteté du lieu foulé. C’est plutôt une question d’allégeance.
À l’époque, ceux qui allaient sans chaussures étaient des esclaves. Moïse, ayant évolué dans un palais était bien au fait de ce détail.
Retirer ses chaussures revenait donc pour lui à accepter de devenir esclave de Dieu, de renoncer à ses droits pour être son serviteur et accepter sa mission de délivrer le peuple.
Voilà pourquoi dans la transaction avec Boaz, le membre de la famille qui renonçait à son droit a enlevé sa chaussure.
En Dieu le meilleur moyen de conquérir est de se soumettre. Et cette phrase a fait écho en moi à la situation de l’épouse à qui la Bible recommande la soumission vis-à-vis de son conjoint. Se soumettre pour conquérir.
Dieu nous donne le droit d’avoir certaines choses. Mais quand on y renonce pour lui, il nous offre plus encore. En donnant ce qu’on a de précieux à Dieu, comme par exemple notre temps, notre argent, notre liberté, notre réputation, on reçoit en retour des choses d’une valeur plus grande.
Pour Loren c’est parce qu’on ne veut pas renoncer à notre droit à la liberté en faveur de Jésus par exemple que certains pays ne sont pas évangélisés.
Frère André disait : « Il n’existe aucun pays sur terre qui soit fermé à l’Evangile, à condition que vous soyez prêts à y entrer, quitte à ne plus en ressortir. ».
Sommes nous prêts ? C’est difficile.
Jacob a lutté avec Dieu et il est devenu leader de sa nation mais a été blessé à la hanche. Il a boité tout le reste de sa vie. Et c’est la partie qu’on ne veut souvent pas entendre.
Le salut est gratuit mais il y a un prix à payer pour remplir la mission que Dieu assigne à chaque homme.
Le choix nous appartient et la réponse est individuelle:rester dans la médiocrité et manquer les objectifs plus élevés que Dieu a prévu pour nous ou devenir un prince, un leader, un roi mais boiter toute sa vie. Etre obligé d’aller à petits pas au rythme de Dieu, le laissant transformer notre faiblesse en force.
Parfois on ne se rend même pas compte que notre vie actuelle est médiocre. Tout comme Jacob avait un troupeau conséquent en sortant de chez Laban, notre confort matériel relatif nous empêche de prendre conscience que Dieu a mieux, plus encore, en réserve pour nous. Mais c’est le cas! Il a des projets de bonheur pour nous.
Afin de profiter pleinement des promesses du Père, Jésus veut qu’on le suive pieds nus.
Dieu a promis à Josué que tout lieu que foulera la plante de son pied, il le recevra en partage. Dieu n’a pas dit la semelle de sa chaussure mais la plante de son pied !Quel choc !
Aller pieds nus est un signe d’humilité et d’abandon total. A tous les « va-nus-pieds » Dieu a promis les Nations, le gouvernement et le règne avec Jésus Christ.
Nous boiterons peut-être pour le reste de notre vie, mais par sa grâce, nous réussirons à atteindre les sommets qu’il a prévus pour nous et remplir la mission qu’il nous a assignée.Que Dieu nous aide.
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