Il y a quelques jours, après avoir fini de lire mon livre chrétien du moment j’ai quitté ma chambre à 5h pour aller prier au salon. J’avais un fardeau sur le cœur. Comment transmettre la parole de Dieu à mes enfants ?
En ces temps de crise sanitaire, avec la fermeture des écoles et le confinement des enfants, j’ai remarqué que nous avions beaucoup plus de temps ensemble. Cependant je leur parlais moins de Dieu. Quand je rentre à la maison, nous faisons des exercices pour maintenir leur niveau académique puis ce sont des jeux et des films en famille.
A part le mardi, jour de notre rendez-vous hebdomadaire en famille, nos prières d’ensemble que nous avons multipliées (désormais c’est le matin et également le soir) ne sont pas forcément adaptées à leur niveau de compréhension.
Je n’étais pas à mon aise avec notre façon de gérer les choses avec eux. Alors j’ai décidé de prier ce matin-là puis de rédiger et proposer à mon époux un emploi du temps précis et détaillé de moments fixes de transmission des préceptes divins aux enfants.
En sortant de ma chambre, j’ai constaté que mon fils aîné m’attendait devant la porte. Je suis montée avec lui. Et j’ai vécu des instants uniques.
Après avoir prié seule un moment, j’ai pris ma Bible pour ma méditation et j’ai ressenti en mon cœur de lire les passages à voix haute pour qu’il entende. J’ai commencé la lecture de 1 Pierre 2 et c’était spécial. Il m’a interrompue pour me poser des questions. En général je n’aime pas qu’il me dérange pendant que je prie. Mais ce jour là je me suis prêtée au jeu.
Pourquoi je souligne ce passage ?
Qu’est-ce que ce mot veut dire?
C’est quoi l’enfer ?
Pourquoi on dit ça ?
Maman attends, Jésus est un voleur ?
Ça c’est quand nous sommes arrivés sur le passage de 2 Pierre 3.10 « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur;… »
Voilà comment je me suis retrouvée, alors que ce n’était pas programmé, à expliquer à mon garçon de 6 ans à 5h30 du matin, que le péché nous laissait des tâches que le sang de Jésus permettait de laver, mais que ce n’était pas une raison pour toujours pécher au risque d’être… » Le chien (qui) est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée (qui) s’est vautrée dans le bourbier. » 2 Pierre 2.2
J’ai vu son air dégoûté quand j’ai parlé de vomissure mangée et j’étais ravie de l’impact. J’allais d’ailleurs me rendre compte plus tard que ça l’avait vraiment marqué. Il allait l’expliquer à son petit frère et utiliser cette référence pendant des conversations.
Ce matin-là, je lui ai parlé des gens qui abandonnent Jésus quand ils grandissent malgré les conseils des parents, de l’enfer et du paradis, du cahier de Dieu qui note nos bonnes et mauvaises actions et nous juge en fonction. J’ai relevé l’importance pour lui de faire le bien maintenant parce qu’on ne sait pas quand Jésus va revenir et qu’il ne pouvait pas compter sur notre foi pour être sauvé.
« Ce n’est pas parce que Papa prie ou maman prie que toi tu iras au Paradis. Tu dois gagner ta place tout seul. »
A 5h30. Si j’avais fait mon propre emploi du temps, je n’aurais jamais pensé à 5h30 comme une heure idéale pour transmettre la bonne nouvelle aux enfants.
J’ai compris encore une fois qu’en plus des moments dédiés, il fallait saisir n’importe quelle occasion pour transmettre le flambeau. Dieu comprend nos contraintes, nos difficultés et vient nous trouver dans nos activités quotidiennes, qu’on les juge trop sacrées, consacrées ou pas, assez solennelles ou pas. Prévoir c’est bien. Je compte bien le faire. Mais savoir profiter de chaque opportunité pour leur parler de Dieu est un autre niveau. Parents, si vous avez à coeur de voir votre enfant suivre les commandements divins, rappelez vous que chaque moment est le bon moment pour l’enseigner.
« Deutéronome
6.6 Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton coeur.
6.7 Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. »
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