J’ai aimé La femme de ménage de Freida McFadden. Je ne l’ai pas lâché jusqu’à la fin. Le premier chapitre nous tient en haleine avant de faire un bond dans le passé au chapitre suivant pour comprendre comment tout est arrivé.Le changement de narrateur dans la deuxième partie était excellent. Les révélations et le twist final en troisième partie ont apporté une bonne dose de surprise.

J’ai moins aimé le tome 2 à savoir Les secrets de la femme de ménage. Il était tout aussi bon. Mais comme il répondait aux mêmes codes que le premier, j’ai deviné plusieurs retournements de situation. J’ai donc décidé de patienter avant de lire le tome 3 La femme de ménage voit tout. Je patiente encore. Soit dit en passant, les différents tomes sont disponibles à la mediathèque de l’institut français.

J’ai un peu hésité avant de lire La Prof mais j’ai fini par me lancer.

Le livre démarre avec un personnage féminin anonyme qui creuse laborieusement une tombe dans un endroit isolé. Puis on repart trois mois plus tôt.

Eve Bennett aura bientôt 30 ans. Elle a une addiction pour les chaussures, est prof de mathématiques et mariée depuis huit ans à Nathaniel Bennett, prof d’anglais dans le même lycée. Nathaniel est extrêmement beau. Les filles et les femmes sont folles de lui. Les gens se demandent pourquoi il l’a épousée. Eve, elle se demande pourquoi ils sont encore mariés. Leur couple a perdu sa passion: trois baisers par jour ( un vague bisou sur la joue lorsqu’ils se quittent le matin, un lorsqu’ils se retrouvent le soir, et un avant de se coucher), et un rapport sexuel le premier samedi de chaque mois.

J’ai connu un couple qui enseignait dans la même école. On disait qu’un jour la dame était allée menacer les filles d’une classe qui écrivaient leurs devoirs au stylo parfumé.Ça ne doit pas être facile cette affaire. Bref !

Une nouvelle année scolaire s’annonce au lycée Caseham High, où le couple Bennett enseigne. Les couloirs bruissent encore des échos d’un scandale qui a eu lieu l’année précédente.Les choses sont dites à demi-mot, mais on finit par lire entre les lignes. Un professeur, Monsieur Art Tuttle, a dû démissionner, accusé d’avoir eu une relation inappropriée avec une élève, Addie Severson.

Addie affirme que rien ne s’est passé : le professeur était juste gentil. Il lui donnait un peu plus d’attention à cause du décès de son père et de ses lacunes en mathématiques. C’était un malentendu.Mais cette version ne prospère pas. Tout le monde pense qu’elle avait une liaison avec le professeur.

Addie commence l’année comme une paria. Déjà qu’elle n’était pas très populaire, elle est carrément rejetée, victime de harcèlement. Son ex-meilleur ami, Hudson, ne lui parle plus. Ceux qui lui montrent de l’empathie veulent en fait lui soutirer des informations croustillantes pour alimenter les ragots.Addie se retrouve dans la classe de Eve Bennett qui la prend en grippe. En effet, Art Tuttle était le mentor d’Eve. Elle en veut à la jeune fille pour le scandale qui a éclaboussé ce vieil homme au grand cœur.

Addie est aussi dans la classe de Nathaniel Bennett. Et ça inquiète Eve. Addie partage avec le beau professeur la même passion pour la poésie. Il la prend sous son aile et essaie de l’aider. On se demande s’il ne s’expose pas aux mêmes déboires que Art Tuttle.

Une bonne dose de suspense. Une atmosphère un peu angoissante. Freida McFadden continue encore avec les mêmes codes que La femme de ménage. Un livre en 3 parties. Une scène d’ouverture intriguante. Un retour dans le passé. Un personnage clé à qui on ne donne la parole qu’en 2e partie. Une 3e partie faite de révélations. J’ai passé un bon moment sans que le livre soit vraiment un coup de cœur…jusqu’à ce que j’arrive au dernier chapitre. Un twist de dingue. Je ne l’avais absolument pas vu venir. Sur les réseaux certains le trouve même invraisemblable et tiré par les cheveux. Ça a remis en tout cas absolument tout en perspective. J’ai dû relire certaines parties pour voir si des indices avaient été disséminés tout le long. Pas vraiment Elle aurait pu en glisser plus sans que cela ne gâche la surprise finale.